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Les Petites annonces gratuites en Afrique

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Les Petites annonces gratuites en Afrique : Définition

Les petites annonces sont de petits textes écrits par des particuliers ou des professionnels, en vue d’acheter, de vendre, de louer des biens d’occasion et neuf ou de proposer un service. Elles ont une mise en page particulière qui les différencie de celle de l’imprimé, elles sont souvent gratuites ou payantes. Très utilisées dans les pays industrialisés, elles sont de plus en plus adoptées en Afrique, surtout sur le réseau internet.

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Les Petites annonces gratuites en Afrique : Une petite histoire

Les petites annonces ont fait leur première apparition en 1628 grâce au célèbre Médecin et Journaliste Théophraste Renaudot. Ce dernier a eu l’idée de créer son «bureau d’adresse» une agence de renseignements qui enregistrait les demandes d’emploi, les propositions de vente ou d’achat et les déclarations de toute nature. Elles sont demeurées jusqu’à nos jours, un canal assez utilisé pour proposer un produit ou un service à la masse. De longueur variable, le texte de l’annonce contient, l’objet, la description, le prix, Un numéro de téléphone, une adresse électronique ou tout autre identificateur, parfois un logo ou une image du bien vendu pouvant accrocher. Elles sont utilisées dans divers cadres, à savoir : les rencontres amicales, amoureuses, ou coquines, les recherches d’objet, plusieurs types de vente, d’achat et de proposition de service.

Les Petites annonces gratuites en Afrique : Influence des nouvelles technologies

Jusqu’à l’orée du XXIe siècle, on les retrouvait principalement sur imprimé, dans la presse spécialisée, quotidiens nationaux, presse régionale avec une facturation au mot. Mais d’autres formes de médias comme la radio, la télévision et surtout le Web ont pris le relais.

Le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication a favorisé leur adaptation pour le Web, donnant naissance ainsi aux sites d’annonces. Des moteurs de recherche spécialisés leur permettent d’être facilement recherchés partout dans le monde grâce à un ordinateur ou un Smartphone. Certains sites offrent l’hébergement payant de ces annonces, mais d’autres gratuit afin de générer plus de trafic pour les annonceurs.

Les Petites annonces gratuites en Afrique : Organisation des annonces

Les annonces sont classées par rubrique et on en distingue de toutes sortes. Les petites annonces gratuites immobilier, petites annonces auto gratuites, les petites annonces gratuites, petites annonces de rencontres, petites annonces de voitures, petites annonces automobiles, petites annonces automobile, petites annonces rencontre, petites annonces emploi, petites annonces massage et bien d’autres.

Les Petites annonces gratuites en Afrique : Ciblage

Pendant que certains adoptent un ciblage local ou régional, d’autres visent le marché national, continental voire mondial. Parmi les plus connus aux États unis, nous avons Craigslist par exemple. Le secteur est en plein essor en Europe et plus particulièrement en France avec beaucoup d’innovations sur les sites internet. La tendance vers la publication de ces petites annonces sur le net va en augmentant. L’un des plus connus est Leboncoin.fr, qui est le plus fréquenté avec plus de 13 millions de visiteurs par mois, ensuite viennent d’autres comme claads.com pour les particuliers ou directgrossiste.com ou Letopducoin.fr pour les professionnels. Tous proposent aux internautes de communiquer vers un large public, gratuitement, sur leurs produits neufs ou d'occasions. Ce dispositif d'annonces gratuites et payantes connait un énorme succès.

Les Petites annonces gratuites en Afrique : Le marché des annonces

L'agence Classified Intelligence, en 2003, a estimé le marché des petites annonces à 15,9 milliards USD pour les journaux et les périodiques, et à 14,1 milliards USD pour le Web. Pour la planète au complet, il était estimé à plus de 100 milliards USD. Selon le cabinet d'étude Xerfi-Precepta le marché français des petites annonces a atteint son pic historique en 2008 avec 1,43 milliards d'euros mais devrait repasser sous la barre du milliard d'euros en 2015.

Les Petites annonces gratuites en Afrique : Qu’en est-il de l’Afrique ?

Les Petites annonces gratuites en Afrique : La situation en Afrique

L’Afrique n’est pas restée en marge de cette nouvelle voie d’accès privilégiée entre vendeurs et acheteurs. En effet, le contient noir connait également son phénomène de petites annonces sur Imprimé (Journaux, quotidiens, magasines) et sur le réseau internet ( Les Petites annonces gratuites en Afrique ). Mais c’est à travers ce dernier canal qu’elles prennent plus de l’ampleur. Monter une entreprise rentable sur Internet est de plus en plus une réalité pour de nombreux entrepreneurs africains. Et comme on le voit le marché des annonces sur Internet commencent à décoller en Afrique. Cet engouement pour les petites annonces gratuites s’explique par plusieurs facteurs.

Dans un contexte économique difficile, Internet reste un canal de diffusion fort pour les annonces de recrutement et immobilières par exemple. C’est un moyen de sourcins privilégié pour son côté pratique, il permet une consultation rapide des candidatures, tout en assurant un meilleur rendement que la Presse, ouvrant l’accès à quantité d’annonces à faible coût pour ceux qui recrutent. Les agents immobiliers, les importateurs de Véhicule d’occasion, les particuliers voulant quelque bien que ce soit, espèrent tous avoir le plus d’acquéreurs, d’acheteurs possibles. Un moyen de contact facile et rapide entre Vendeurs et clients.

Les Petites annonces gratuites en Afrique : L’état du marché Africain

Mais quel est l’état actuel du marché des petites annonces sur le continent ? Toutes les conditions technologiques et socioculturelles sont elles réunies pour qu’elles soient compétitives le marché mondial? Quelle est la taille du marché africain? Quelles sont les perspectives pour son avenir ?

S’inspirant des modèles occidentaux, le réseau internet africain héberge deux types de supports majeurs pour ces petites annonces gratuites, les sites spécialisés et les sites généralistes.

Les sites généralistes comme Afriquemarket.com Africavenue.com du camerounais Boris TEFO; senegal-annonces.com; MiSanou.com ; lemarcheafricain.com ; afrique.afribaba.com ; africaspread.com ; afrikannonces.com ; afrorama.com ; paleba.org ; afrique-annonces.com ; expat-dakar.com ; medical.afrikadeal-agency.com et d’autres recherchent une audience nationale voire régionale et continental. Presque tous offrent un service de mise en relation totalement gratuit, et financent leurs activités uniquement via la publicité. On trouve sur la plupart de ces sites d’annonces gratuites des offres d’emploi, l’automobile, des appartements et maisons à louer ou à vendre, des annonces de rencontres, et plein d’autres annonces d’achat et vente d’objets divers. Certains optent pour des offres payantes.

Mais les sites spécialisés ont un champ de visibilité plus restreint car publiant que des annonces d’une catégorie précise comme l’automobile ou l’immobilier par exemple. Par contre ceux qui explorent la catégorie Emploi font partie des plus prisés, car nul doute que l’Afrique est un continent en pleine croissance et donc les demandes d’emploi y sont très fortes. Des 50 sites les plus visités du continent, 3 sont dans les petites annonces catégorie Emploi.

L’Afrique est connue pour plusieurs choses. L’une d’entre elles est l’absence totale de statistiques pour la plupart des activités qui se développent en ligne. A défaut du mieux, les administrateurs réseaux évaluent leur progression avec Alexa Rank de Alexa.com, société (site web) qui mesure le trafic Web sur tout site Web existant sur Internet. Du Top List des 100 sites les plus populaires d’Afrique en date du 28 Février 2013, réalisé par Alexa.com, nous avons pu déduire un classement des sites d’annonces et sites marchands les plus visités. Le premier sur la liste est le site d’annonces Nairaland.com du Nigéria, avec environ 4,4 millions de visiteurs uniques en décembre 2012. Son propriétaire Seun Osewa fait partie du classement Forbes des jeunes entrepreneurs de moins de 30ans.

*Remarquons que le taux de popularité d’un site s’obtient par le ratio entre la moyenne de visite par jour et la moyenne de pages visitées sur 03 mois.

Le tableau ci-dessous contient la liste des sites d’annonces et les sites marchands africains avec leur rang dans le top 100 des sites les plus populaires selon Alexa Rank


Tableau de classement

Position dans le Top 100 d’Alexa Rank Site web Pays
1 Nairaland.com Nigeria
2 News24.com Afrique du Sud
3 BidorBuy.co.za Afrique du Sud
11 iol.co.za Afrique du Sud
12 Jumia.com.ng Nigeria
18 Jobberman.com Nigeria
21 PrivateProperty.co.za Afrique du Sud
23 Pnet.co.za Afrique du Sud
26 PriceCheck.co.za Afrique du Sud
28 Kalahari.com Afrique du Sud
35 CareerJunction.co.za Afrique du Sud
40 Konga.com Nigeria
43 SafariNow.com Afrique du Sud
55 Ananzi.co.za Afrique du Sud
70 BestJobs.co.za Afrique du Sud
83 http://www.yellowpages.com.eg/ Egypte
84 Game.co.za Afrique du Sud

Une analyse minutieuse de ce tableau permet de tirer deux conclusions. Primo, l’Afrique du Sud tient le flambeau sur le marché des sites marchands et sites d’annonces du continent. En effet sur les 17 sites classés ci dessus, 12 proviennent de ce pays. Secundo, on note une absence remarquable des sites web francophones du Tableau. Cet état de chose s’explique par le niveau de développement technologique assez bas dans ces colonies françaises, dont les élites sont souvent en panne d’innovation. Naturellement, les pays anciennement colonisés par la France ont gardé le pire de ses défauts : l’esprit fonctionnaire. Tandis que l’Afrique anglophone a conservé le meilleur de l’ancienne colonie : l’esprit d’entreprise. Seuls le Maghreb arabo-francophone sort son épingle du jeu grâce à certains sites comme Tayara.tn en Tunisie et Biwechra.com, un site algérien. Il faut noter que le niveau de développement technologique et particulièrement celui de l’internet en est la principale cause.

En effet, aucune Entreprise ne saurait émergée en ligne sans un réseau internet performant. La situation de l'Internet en Afrique est marquée par un important retard de développement, et un accès très difficile et lent au réseau.

D’après une étude réalisée par la Société Bearing Point, l’Afrique représente moins de 5% des utilisateurs internet dans le monde et le nombre d’internaute est de 157,68 millions en 2011 pour une population de 1,033 milliard (2011) . Malgré cette situation difficile, le déploiement de réseau internet progresse et dans cette grisaille, certains pays comme l’Afrique du Sud de part leurs efforts dans le domaine se démarquent. D’après une étude commandée par Google et intitulée «Le poids d’internet : le moteur silencieux de l’économie sud-africaine», la Toile a contribué déjà à hauteur de 2% au PIB du pays en 2011, soit 5,6 milliards d’euros, et pourrait atteindre 2,5% du PIB avant 2016. Les fournisseurs d’accès à Internet ont empoché 400 millions d’euros. Techtalkafrica.com, affirme que le pays détient la moitié du total des usagers sur le continent.

Résultat : L’Afrique du Sud connait une montée en puissance des sites d’annonces et Junk Mail, un grand site Web de petites annonces du pays ne figurant pas dans le tableau plus haut, s’apparente à Craigslist, le plus connu aux États-Unis. Elle constitue la référence sur le marché du e-business africain.

En Novembre 2012 déjà une étude de Cisco Systems, estimait que la croissance du secteur du e-commerce (petites annonces inclues) serait de 13.5% annuelle dans les 3 prochaines années.

Et comme l’Afrique du Sud, le Maghreb, le Nigeria ou le Kenya, de plus en plus de pays africains francophones se mettent dans la danse et tentent à leur tour faire de ce marché de petites annonces l’un des moteurs de la croissance de leur Net-économie. De la Côte d’Ivoire au Sénégal en passant par le Congo, le Gabon, le Bénin ou le Cameroun, tous ambitionnent de devenir des plateformes numériques incontournables du e-commerce et des petites annonces.

Les Petites annonces gratuites en Afrique : Les sites Africains ont-ils les moyens

Plus de 1,5 milliard d’euros ont été débloqués ces cinq dernières années pour améliorer la qualité du réseau internet, entre autres par les opérateurs sud-africains Vodacom et MTN, le nigérian Globacom, France Télécom et la Banque mondiale. Cet état de chose a dopée la motivation des web développeurs de ces différents pays pour la création tous azimuts de plateformes de petites annonces. On pourrait citer par exemple le leportail.ci en Côte d’Ivoire; MiSanou.com et Kerawa, leader du secteur, respectivement au Bénin et au Cameroun; locations-au-senegal.com, un site sénégalais qui se consacre uniquement aux offres de locations sur le Sénégal. Certains comme Afribaba osent et proposent des annonces VIP payantes.

Mais l’autre problème auquel ces entreprises sont confrontées est le réel modèle économique à adopter. Souvent par manque de moyen elles misent pour la plupart sur des partenariats avec la presse écrite et les magazines. En somme toutes comptent sur la publicité. Et pourtant il y’a de quoi faire sur les niches : une diversification vers des versions écrites, géo localisation, services aux entreprises, annuaires papier, intégration de la vidéo, couponing. Le marketing est un autre défi. Enracinée dans une économie africaine encore enrhumée, ces start-up ne peuvent pas se permettre de lancer des campagnes de marketing coûteuses. Beaucoup utilisent les techniques de marketing gratuit.

Les Petites annonces gratuites en Afrique : Les perspectives !

Une petite enquête commanditée par la structure MiSanou.com au Bénin et au Togo, montre que le marché des petites annonces est également prometteur dans la zone Francophone si toutes les conditions de son éclosion sont réunies. Sur un échantillon de 3.000 internautes interrogés, environ 1.500 connaissent le service ou en ont entendu parler. 80% de ces derniers le trouvent très utiles et pratiques. 60% l’utilisent régulièrement. Hormis les difficultés liées à l’internet et à son coût élevé, c’est l’interface graphique des sites que les utilisateurs n’appréhendent pas aisément. La navigation n’y est pas fluide et aisée. Une analyse de la plupart des sites d’annonces de la sous-région révèle le même constat. Une amélioration de la qualité du service s’impose donc. Beaucoup évoque également le phénomène de l’arnaque en ligne assimilant du coup les petites annonces à de l’hameçonnage.

En effet, au lieu d’être un véritable vecteur de développement, le phénomène des annonces est devenu pour certains africains, un moyen peu risqué d’accès aux gains faciles.

Selon le journaliste Mathieu Olivier de Jeune Afrique, chaque seconde dans le monde, 18 personnes sont victimes d'une escroquerie sur internet. Environ 550 millions de victimes perdent au total la bagatelle de 110 milliards de dollars (83,3 milliards d'euros) . Ce qui représente plus que le produit intérieur brut (PIB) du Maroc. L'Afrique n'est pas étrangère au phénomène. Bien qu'en retard sur le plan des nouvelles technologies, le continent a réussi à se mettre dans le viseur du FBI, qui a placé, en 2010, trois pays africains parmi les dix premières sources de cyber-arnaque. Les « heureux élus »: le Nigeria (3e), le Ghana (7e), et le Cameroun (9e), dont le nom de domaine « .cm » fait partie, selon un rapport publié en 2011 par la société de sécurité informatique McAfee, des cinq noms les plus « risqués » de la planète. La Côte d’Ivoire a rejoint la liste avec plus de 14 milliards de F CFA (21 millions d'euros environ) extorqués en 2011 pour 914 dénonciations et seulement 6 personnes condamnées par la justice. À l'échelle de l'Afrique du Sud, pays le plus connecté du continent, les pertes globales s'élèvent à 3,7 milliards de rands chaque année (329 millions d'euros) . Avec la Toile et les petites annonces comme support, les escrocs ont trouvé un nouveau terrain de jeu. Le risque est grand et permanent que tout le réseau internet africain soit contaminé par le fléau lorsque celui-ci atteindra le niveau de développement requis. Surtout quand on connaît la fragilité du système judiciaire vis-à-vis de ce secteur.

Pour être un acteur important dans le domaine des petites annonces à l’échelle internationale, l’Afrique se doit de franchir quelques obstacles majeurs : D’abord, les autorités publiques doivent, sans réserve investir lourdement dans la technologie et surtout améliorer considérablement le réseau internet et sa rapidité. Chaque pays du continent devrait s’inspirer de l’exemple du Rwanda et introduire dès le cours primaire l’utilisation de l’internet dans le programme éducatif. Il faut numériser à outrance tous les compartiments vitaux de la société (Banque, Santé, Agriculture, Administration, Centre commercial, Distraction etc.…). Doper la démocratisation d’internet en le rendant plus abordable à mesure que le prix des Smartphones chute.

Ensuite la mise en place d’un système juridique efficace et de mesure de sécurité adéquate pour contrôler l’utilisation de l’internet dans les cybercafés est nécessaire. Il s’agira de veiller à la traçabilité de tous les utilisateurs. Et pour y arriver la promotion d’adresses IP uniques et des codes postaux s’imposent également. Mais avant tout ceci, la question de l’Énergie électrique doit être réglée. Ceci est une tâche urgente.

De même, la conception élitiste de la banque en Afrique doit faire place à une conception plus populaire, plus ouverte et orientée vers l’e-business. La banque doit se réapproprier le goût du risque et accompagner les initiatives entrepreneuriales dans ce domaine.

Enfin, le contenu des pages doit être conçu de manière professionnelle en tenant compte des réalités socio culturelles du milieu. La réalité est déconcertante, majoritairement, ces sites sont de qualité médiocre et inspirent méfiance. Et même quand certains ont mis des moyens pour faire du bon boulot, la plupart des pages restent statiques. Nombreuses sont les velléités de petites annonces en ligne en Afrique francophone qui ont construit leur stratégie sur le même business model que Leboncoin.fr, Vivastreet et autres géants. Mais beaucoup ont échoué en voulant strictement s’aligner sur là-dessus. En réalité, les grandes lignes de ce modèle d’affaires tels que pratiqués par ces grands sites Européens ont des réalités beaucoup moins simples en Afrique francophone notamment.

L’internet mobile est en plein boom sur le contient avec un taux de pénétration de la 3G et de la 4G qui devrait croître de 46 % d'ici à 2016, tout comme l'utilisation de services et d'applications mobiles spécifiques. Les Entrepreneurs de sites d’annonces n’ont d’autres choix que de les rendre responsive. C'est-à-dire en créer une version mobile s’ils veulent bien profiter de ce marché en pleine expansion.

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Les Petites annonces gratuites en Afrique : Conclusion

Au terme de notre rapport, nous nous accordons pour dire que de réels efforts doivent être consentis pour que l’Afrique rentre pleinement dans l’ère des petites annonces. Les gouvernements, l’institution bancaire et le secteur privé ont un rôle important à jouer. Malgré tout, on constate donc que beaucoup d’entrepreneurs pionniers réussissent néanmoins à tirer leur épingle du jeu. Une réelle effervescence règne sur le web africain. De Cotonou a Johannesburg en passant par Madagascar, Dakar, Douala, Accra ou le Caire, les initiatives toutes plus originales les unes que les autres se multiplient, pour le plus grand bonheur des utilisateurs africains. A l’image de Oluwaseun Osewa (Nairaland, 1 million d’Abonnés), du trio Opeyemi Awoyemi, Olalekan Olude et Ayodeji Adewunmi, fondateur de Jobberman avec plus de 50 mille visites par jour l’Afrique a aussi ses Olivier Aizac (Leboncoin.fr), ses Yannick Pons (Vivastreet.fr). Mais ce qui lui fait le plus défaut, ce sont les investisseurs, et les fonds de capital-risque disposés à apporter des capitaux pour investir dans le développement de nombreuses startups fleurissant sur le continent.

En attendant, les multinationales du secteur flairant les opportunités, n’hésitent plus à lancer leurs propres services en Afrique à coup de millions, et menaçant déjà les startups locales. C’est déjà le cas par exemple de Google qui a lancé son service de petites annonces (Google Trader) au Ghana.